Kal...so lost...
Le normal, la normalité, sont des termes que l'on utilise dans le langage courant mais il faut bien dire que l'expérience psychanalytique [...] démontre que s'il y a bien une chose qui n'existe pas chez l'être humain, c'est la normalité. La normalité, ce n'est qu'un idéal ou un préjugé que l'on se fait au nom de certaines valeurs morales, politiques, hygiéniques etc. (Serge André).
Je suis bien contente de n'être pas normale ...:-) au moins j'ai une petite particularité ...je ne cadre ni dans les normes de la société ,ni dans la définition universelle du BDSM , SM ou D/s enfin je veux dire par là les vraies soumises me diront que je ne le suis pas , les pas soumises me diront tu l'es un peu ...je m'en fiche moi ...j'ai ma vision des choses et si je suis pas dans les normes du BDSM rien à foutre...loll je prends ce que je veux de ce dernier et je jette le reste ...
Parfois ce sont les normes qui nous empêchent de vivre , on a une telle envie d'être acceptée par la société , familles etc...qu'on nie notre propre nature , ou envies , fantasmes , désirs ...c'est comme certaines filles que je connais qui s'obstinent à vouloir rentrer dans du 36 alors qu'elles mettent du 40...:-) enfin bon vous avez compris ma stupide métaphore mais bon c'est ça aussi...cependant les normes sont parfois nécessaires pour éviter l'anarchie ...
Sadomasochisme
Le mot sadomasochisme est un terme générique désignant des pratiques sexuelles algophiliques consensuelles.
Sadisme et masochisme sont pourtant deux choses totalement différentes. L'appariement de ces deux termes antinomiques est surprenant (en effet, quel sadique digne de ce nom, se satisferait de sévices qu'il infligerait à une victime consentante ?). Il ne s'explique que par la nécessité pour le ma-sochiste (hormis les rarissimes cas de vérita-..........
ble partenariat complice) d'avoir recours aux services - le plus souvent rémunérés - d'une personne qui se prête au jeu de la domination.
Masochisme
Le mot masochisme est un néologisme créé par le sexologue Krafft Ebing, à partir du nom de Léopold Von Sacher Masoch, écrivain autrichien, auteur de La Vénus à la fourrure). Ce terme désigne un goût de la soumission, de l'état d'avilissement, d'infériorité envers le partenaire et un désir de souffrance infligée par lui.
Selon Serge André, le masochiste ignore souvent qu'il l'est, mais sa souffrance morale est telle qu'il est amené à consulter. Il présente la plupart du temps les symptômes que l'on rencontre chez les pervers et, dans une moindre mesure, chez les névrosés (crises d'angoisse paroxystiques, symptômes dits maniaco-dépressifs, sentiment de perdition complète dans l'existence). Son masochisme se révèlera en cours de travail analytique.
On croit qu'un masochiste, c'est simplement quelqu'un qui veut se faire souffrir, qui veut qu'on le fouette, qu'on le frappe, qu'on le torture etc. Les choses ne sont pas si simples. Freud, lors de ses travaux, a repéré la complexité du phénomène masochiste et ce dernier concerne tout le monde. Il a répertorié trois formes de masochisme
- Le masochisme érogène primaire. C'est le fait que certains individus trouvent du plaisir dans la douleur.
- Le masochisme féminin. Il n'a rien à voir avec le postulat qui voudrait que la femme soit naturellement encline au masochisme. Ce que Freud dit, c'est qu'il existe chez certains hommes, et il parle des hommes, un masochisme dont le but est de rejoindre ce qu'il appelle l'être féminin. Ces hommes seraient donc attirés par une certaine image de la féminité souffrante
Le masochisme moral.Et puis, il y a la troisième forme de masochisme que Freud appelle le masochisme moral. Le masochisme moral, c'est quelque chose qui touche tout le monde, c'est un besoin de répondre à un profond sentiment de culpabilité et ça, c'est quelque chose qu'on constate autour de nous, que l'on constate tous les jours.
Masochisme,
Pouvoir et Sadisme
Mais enfin, qu'est ce qui dérange ? Serait-ce le fait que l'on confirme que des hommes très importants dans notre pays, qui ont des fonctions très hautes, très élevées [...] fréquentent les donjons ? Évidemment non, dès lors que l'on sait que le sentiment de culpabilité est le principal moteur du masochisme. Ce qui gêne sans doute davantage, c'est l'hypothèse développée ultérieurement (et que des confessions sur le divan confirmeraient) selon laquelle certains hommes de pouvoir, à qui l'argent ne fait point défaut, qui peuvent tout se permettre et tout acheter, n'auraient plus toujours la distance nécessaire entre eux-mêmes et le pouvoir qu'ils exercent et qu'ils commencent à croire à leur rôle.
Ces hommes seraient alors amenés à une telle surenchère dans l'escalade et l'assise de leur pouvoir, qu'ils s'engageraient dans des situations de type pervers où ils devraient se prouver de plus en plus qu'ils ont le pouvoir. Et ce qui fascine inévitablement tous les gens qui ont du pouvoir, c'est cette idée d'avoir le pouvoir de vie ou de mort sur les autres.
Je trouve cet article très interessant ... à voir aussi si je trouve le film de Serge André "Mal aimé " mais qui fût censuré parce que ça dérange nos petites normes ...ouh le méchantttt...